Journal of obstetrics and gynaecology Canada : JOGC = Journal d'obstétrique et gynécologie du Canada : JOGC
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J Obstet Gynaecol Can · Oct 2019
Directive clinique No 389 - Prise en charge médicamenteuse des léiomyomes utérins symptomatiques - Addenda.
Les directives du présent addenda visent à fournir aux cliniciens une mise à jour de la directive clinique de 2015 sur la prise en charge des fibromes utérins. Comme de nouveaux renseignements et de nouvelles données probantes ont vu le jour depuis 2015, le comité de pratique clinique - gynécologie de la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada a déterminé qu'un addenda à ce document était désormais nécessaire pour informer les membres des modalités de traitement des fibromes utérins. RéSULTATS: La mise en application de la présente mise à jour de la directive clinique devrait contribuer à optimiser le processus de décision des femmes et de leurs fournisseurs de soins de santé pour ce qui est de poursuivre les examens diagnostiques ou les traitements relatifs aux léiomyomes utérins après avoir tenu compte de l'évolution de la maladie ainsi que des options thérapeutiques et analysé les risques et les bienfaits anticipés. ⋯ Le coût du traitement pour le système de soins de santé et pour la femme atteinte de fibromes doit être interprété par rapport au coût des affections pathologiques non traitées et au coût des examens diagnostiques et modalités de traitement continus ou répétés. CRITèRES: La qualité des données probantes contenues dans le présent document a été évaluée en fonction des critères décrits dans le rapport du Groupe d'étude canadien sur les soins de santé préventifs. RECOMMANDATIONS.
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J Obstet Gynaecol Can · Aug 2019
Clinical TrialIntroduction of Physician-Nurse Bedside Rounding and Ward Task List to Improve Quality of Care in Gynaecology: Prospective, Single-Blinded, Pre- and Post-Intervention Study.
This study sought to determine whether physician-nurse bedside rounds and ward task list improve quality of care as measured by patient satisfaction, earlier discharge, and reduced trainee interruptions. ⋯ Combining physician-nurse bedside rounds and ward task list reduces trainee interruptions, positively affects patient satisfaction, and promotes early discharge. Following these initiatives, discharge time, patient satisfaction, and resident paging interruptions returned to baseline.
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The primary objective of this document is to clarify the indications for pelvic examination. ⋯ Symptomatic Women. 1) Any woman with gynaecologic complaints including, but not limited to, vulvar complaints, vaginal discharge, abnormal premenopausal bleeding, postmenopausal bleeding, infertility, pelvic organ prolapse symptoms, urinary incontinence, new and unexplained gastrointestinal symptoms (abdominal pain, increased abdominal size/bloating, and difficulty eating/early satiety), pelvic pain, or dyspareunia should undergo appropriate components of the pelvic examination to identify benign or malignant disease (strong, low). 2) Health care providers may consider discussing the risks and benefits of performing a baseline pelvic examination including visual and bimanual examination prior to prescribing hormonal replacement therapy/menopausal hormonal treatment (weak, very low). Asymptomatic Women. 3) Health care practitioners should perform cervical cytology cancer screening in accordance with provincial/territorial guidelines (strong, strong). 4) There is insufficient evidence to guide recommendations on screening pelvic examination for noncervical gynaecologic malignancy or any benign gynaecologic disease in healthy, asymptomatic women with average risk of malignancy. However, health care practitioners may consider performing a screening pelvic examination including visual, speculum, and bimanual examinations in concert with cervical cytology sampling intervals as recommended by provincial/territorial guidelines. This practice may identify clinically important benign or malignant disease not recognized or reported by the patient (weak, very low). 5) In women over age 70 who no longer require screening with cervical cytology, health care practitioners should consider continuing periodic screening of asymptomatic women for vulvar disease with inspection of the vulva, perineum, and anus to identify benign or malignant disease unrecognized by this population. There is insufficient evidence to guide recommendations on frequency of this examination (weak, low). 6) Women with a personal history of gynaecologic malignancy, a genetic diagnosis that increases gynaecologic malignancy risk, or a history of in utero diethylstilbestrol exposure may benefit from more frequent screening pelvic examinations to identify early primary, recurrent, or metastatic malignancy in the absence of symptoms. Because there is inadequate evidence to define these screening intervals, they should be in accordance with provincial/territorial guidelines and expert opinion (weak, very low). 7. Non-invasive and self-collection screening options for chlamydia and gonorrhea are acceptable in asymptomatic women, but pelvic examination, including visual inspection, speculum examination, and bimanual examination, is required in the presence of symptoms to rule out pelvic inflammatory disease or tubo-ovarian abscess (strong, low). 8) No pelvic examination is required prior to prescription of hormonal contraception in a healthy woman with no gynaecologic symptoms (strong, low).
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L'objectif principal du présent document est de clarifier les indications de l'examen pelvien. UTILISATEURS CONCERNéS: Médecins, y compris les gynécologues, obstétriciens, médecins de famille, urgentologues; infirmières, y compris les infirmières autorisées et les infirmières praticiennes; sages-femmes, y compris les sages-femmes en pratique clinique et les apprenties sages-femmes et les apprentis en médecine, y compris les étudiants de médecine, résidents, stagiaires (fellows); et tous les autres fournisseurs de soins de santé qui prodiguent des soins aux femmes. ⋯ Femmes symptomatiques 1) Toute femme qui exprime des plaintes de nature gynécologique, y compris, mais sans s'y limiter, des plaintes concernant la vulve, des pertes vaginales, des saignements préménopausiques anormaux, des saignements postménopausiques, l'infertilité, des symptômes de prolapsus des organes pelviens, l'incontinence urinaire, de nouveaux symptômes gastro-intestinaux inexpliqués (douleur abdominale, distension abdominale ou ballonnement et difficulté à manger ou satiété précoce), la douleur pelvienne ou la dyspareunie, devrait subir des composantes pertinentes de l'examen pelvien afin de détecter les maladies bénignes ou malignes (forte, basse). 2) Les fournisseurs de soins de santé peuvent envisager de discuter des risques et avantages de l'exécution d'un examen pelvien de base qui comprend un examen visuel et un examen bimanuel avant de prescrire une hormonothérapie substitutive ou un traitement hormonal de la ménopause (faible, très basse). Femmes asymptomatiques 3) Les professionnels de la santé devraient faire le dépistage cytologique du cancer du col de l'utérus conformément aux lignes directrices provinciales ou territoriales (forte, forte). 4) Les données sont insuffisantes pour orienter les recommandations sur l'examen pelvien aux fins de dépistage de tumeurs ou affections malignes de nature gynécologique non cervicales ou de toute maladie gynécologique bénigne chez les femmes asymptomatiques en santé dont le risque de tumeur ou affection maligne est moyen. Cependant, les professionnels de la santé peuvent envisager d'effectuer un examen pelvien aux fins de dépistage comprenant les examens visuel, bimanuel et au spéculum conjointement avec le prélèvement d’échantillons cytologiques cervicaux selon les intervalles recommandés dans les lignes directrices provinciales ou territoriales. Cette pratique pourrait permettre de détecter d'importantes maladies bénignes ou malignes non reconnues ou signalées par la patiente (faible, très basse). 5) Chez les femmes âgées de plus de 70 ans qui n'ont plus à subir de dépistage cytologique cervical, les professionnels de la santé devraient envisager de continuer chez les femmes asymptomatiques le dépistage périodique des maladies vulvaires en examinant la vulve, le périnée et l'anus afin de détecter les maladies bénignes ou malignes méconnues de cette population. Les données sont insuffisantes pour déterminer des recommandations sur la fréquence de cet examen (faible, basse). 6) Des examens pelviens de dépistage plus fréquents pour déceler les signes précoces de tumeurs ou affections malignes primitives, récidivantes ou métastatiques en l'absence de symptômes pourraient s'avérer bénéfiques pour les femmes qui ont des antécédents personnels de tumeurs malignes de nature gynécologique, un diagnostic génétique qui augmente le risque de tumeurs ou affections malignes gynécologiques ou des antécédents d'exposition in utero au diéthylstilbestrol. Puisque les données pour déterminer ces intervalles de dépistage sont inadéquates, on devrait les déterminer en fonction des lignes directrices provinciales ou territoriales et de l'opinion des spécialistes (faible, très basse). 7) Les options non effractives et par auto-prélèvement de dépistage de la chlamydia et de la gonorrhée sont acceptables chez les femmes asymptomatiques, mais l'examen pelvien, qui comprend les examens visuel, bimanuel et au spéculum, est requis en présence de symptômes pour écarter la possibilité d'une maladie inflammatoire pelvienne ou d'un abcès tubo-ovarien (forte, basse). 8) Aucun examen pelvien n'est requis avant la prescription de contraception hormonale chez une femme en santé qui ne présente aucun symptôme gynécologique (forte, basse).